Marion Byrne, membre d'origine irlandaise de l'association, a expliqué, diaporama à l'appui, l'histoire de la famille Joyce. Puis Gérard Colonna d'Istria, aidé de Pierre Présumey, a poursuivi l'exposé entrepris lors des séances de lecture. Le sujet « père-fils » n'est pas aussi simple qu'il y paraît et les échanges furent fructueux.
Le musée a ensuite été présenté, ainsi que le fonds Joyce rassemblant de nombreux ouvrages de l'écrivain, pour un grand nombre offerts par le petit-fils de celui-ci, Stephen Joyce.
Un vin d'honneur, agrémenté, entre autres, de boissons irlandaises, a rassemblé le public et les personnalités saint-gérandaises. La Ferme Farjaud, producteur local, a présenté ses produits en mettant en valeur, bien évidemment, ses terrines au whiskey et son bœuf à l'irlandaise. Toute la journée, le village a vibré aux accents irlandais, pour le plus grand bonheur des personnes présentes.
EXTRAITS DU BULLETIN MUNICIPAL
Préparé par trois séances de lectures (à Moulins le 22 mars, à Vichy le 19 avril et à Clermont-Ferrand le 24 mai), le Jour d'Ulysse qui s'est déroulé le samedi 23 juin avait pour thème la relation père-fils dans l'œuvre de Joyce sous le titre
Un cheminement initiatique. Notre guide au long de ce cheminement
a été une fois de plus Gérard Colonna d'Istria.
Au programme, également, le petit-déjeuner irlandais pris à la pâtisserie Aux Délices et la promenade du matin dans Saint-Gérand-le-Puy sur les pas de Joyce, le repas à l'Auberge des Tureaux et diverses touches irlandaises et savoureuses.
C'est sous un soleil radieux que la journée consacrée à James Joyce a débuté. Et le beau temps a accompagné les participants tout au long du Jour d'Ulysse, dixième du nom depuis la création de l'association. Il fait écho au Bloomsday irlandais largement fêté le 16 juin outre-Manche.
Même si les participants étaient un peu moins nombreux cette année, l'enthousiasme était là. Les lectures en français et en anglais et la musique traditionnelle irlandaise des JJ Minstrels, emmenés par Liam Healy, ont résonné dans les rues du village, à commencer par la pâtisserie Aux Délices qui avait pavoisé sa vitrine avec les drapeaux français et irlandais. Un copieux petit-déjeuner irlandais a apporté l'énergie qui a permis à la petite troupe d'amateurs de Joyce de s'élancer sur les pas de l'écrivain, faisant une halte à chaque endroit fréquenté par le « réfugié irlandais » en 1940.
Certains emplacements sont d'ailleurs matérialisés par une plaque avec quelques lignes de son œuvre en rapport avec le lieu. La musique irlandaise s'était enrichie cette année avec la participation d'un joueur de saz, sorte de luth à manche long, égrainant d'émouvantes mélodies en rapport avec l'exil de son interprète kurde syrien et rappelant bien sûr l'exil de James Joyce.
Après le déjeuner à l'Auberge des Tureaux, à Montaigu-le-Blin, l'assistance a profité de la terrasse de L'Olivier, à Saint-Gérand, puis elle s'est dirigée vers l'Espace Joyce pour suivre la conférence consacrée cette année au thème « père-fils ».